On peut résumer la situation de la manière suivante :
Tout objet présente une dualité onde-corpuscule, mais en fonction de sa taille le côté corpusculaire peut l'emporter au point de cacher totalement le côté ondulatoire.
Une fois cette constatation faite, la matière se divise alors en deux niveaux de comportement :
- l'infiniment grand et le macroscopique pour lesquels le comportement corpusculaire domine. Ce qui ce traduit par une vision continue des phénomènes ;
- le microscopique et l'infiniment petit avec une dualité permanente et donc un comportement discontinu (quantique).
L'Homme ayant eu plus facilement accès au macroscopique et à l'infiniment grand avant l'infiniment petit a développé une physique du continu et de la simultanéité des événements. C'est cette physique qui est abordée au lycée, notamment en mécanique : la mécanique de Newton ou Newtonienne. Elle s'avère être aussi une physique prédictive. En effet, une fois les conditions initiales déterminées, on peut déterminer avec précision la trajectoire d'une balle de tennis par exemple en mécanique ou l'évolution de la température d'un système en thermodynamique.
Si la physique enseignée au lycée semble éloignée de celle des magazines scientifiques, il faut l'avoir abordée pour comprendre l'achèvement de la rupture de 1905 engendrée par les articles d'Einstein.
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